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créer un spectacle

comme une genèse
                  qu'on n'attend pas

Le hasard a mené Nicolas à rencontrer des citoyens qui avaient vécu la Seconde Guerre mondiale, puis à s'émouvoir de leurs histoires. Du Québec jusqu'aux confins de l'Allemagne, il a retrouvé des noms sans visage, auxquels il a voulu redonner une vie.

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D'archives en familles, il a cueilli patiemment des dizaines de récits de vie qu'il s'est mis à raconter au grand public, avec un feedback réconfortant.

chercher l'équilibre 
        sur un banc d'essai

Printemps 2019, les choses deviennent sérieuses. Nicolas met sur papier ses histoires pour leur donner la forme de monologues. Une dizaine de récits de vie sont ainsi produits et ensuite testés devant un public volontaire au Parc de la République, à Edmundston, le 8 août 2019.

Un titre est suggéré: les Contes de guerre. C'est simple: tu contes des histoires du temps de la guerre... Mais en réalité, ce n'était pas vraiment cela...

le temps des
            rodages

Septembre 2019, Nicolas part pour la France et teste certains monologues avec une ébauche de mise en scène auprès du public de Normandie.

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Sans aucune technique ni support matériel, il reçoit un accueil qui lui va droit au coeur.

peaufiner

À l'automne 2019, Nicolas sollicite une équipe pour donner toute la dimension artistique à l'oeuvre. 

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Pour le conseiller à la mise en scène, il fait appel à Bertrand Alain, professeur d'art dramatique au Conservatoire de Musique de Québec.

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Pour développer un devis technique de qualité et facilement exportable, il s'adjoint Pascal Bachand comme directeur technique. Les répétitions quotidiennes s'enchaînent durant tout l'automne. Chaque séance est filmée et visionnée. Les monologues et la mise en scène s'ajustent et s'améliorent.

une première

Novembre 2019, les billets sont mis en vente pour une première des Contes de Guerre au Québec.​ La représentation aura lieu dans la salle à l'italienne de 186 places du Centre socioculturel Gérard-Ouellet, à Saint-Jean-Port-Joli. Les billets se vendront 20$ l'unité.

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Le pari est gagné: le 25 janvier 2020, c'est devant une salle comble que Nicolas présente pour la première fois le spectacle.

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La représentation fait plus que ses frais et le feedback est unanime.

mise en marché

Alors que la COVID-19 fait rage, le spectacle se retrouve en storage. Quelques représentations en mode covid-proof au Témiscouata et à Montréal permettent d'obtenir une rétroaction de la part de spectateurs et diffuseurs quant à la façon de vendre l'approche novatrice de Nicolas.

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C'est ainsi qu'après une série de groupes-focus et panel de réflexion, le spectacle se définit désormais comme un seul-en-scène hybridant les codes du théâtre documentaire et le storytelling.

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L'objet du spectacle n'est pas la guerre et le propos exclut la violence qu'évoque ce mot. Il s'agit plutôt d'un regard actuel sur la volatilité de la mémoire des femmes et des hommes qui vécurent entre 39 et 45. Le titre du spectacle devient donc La Mémoire fane vite.

adaptation pour la France

En 2022, Nicolas est invité à présenter une variation du spectacle en lien avec le 80e anniversaire du raid de Dieppe. Une adaptation qui emprunte le titre du tout nouveau livre de Nicolas, Avant d'oublier, permet de présenter de nouvelles histoires et de revisiter le spectacle en mettant désormais de l'avant la quête de mémoire de Nicolas.

© 2022-23 par COMPAGNIE C

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